Contexte des Cyberattaques
Le 31 décembre, plusieurs sites internet de villes et départements français ont été rendus inaccessibles à la suite de cyberattaques revendiquées par le groupe de hackers NoName. Connus pour promouvoir les intérêts russes, les attaques ont été présentées comme une réplique au soutien français à l'Ukraine.
Impact et Répercussions
Les villes touchées incluent Marseille, Tarbes, Nice, ainsi que le département de la Haute-Garonne. Bien que les sites des villes de Nantes, Bordeaux, Poitiers, Pau, Nîmes, Nice, Angers, Le Havre, Montpellier, et des départements des Landes, de la Polynésie Française et de Nouvelle-Calédonie aient été également revendiqués comme cibles, ils restaient accessibles. Le maire de Nice, Christian Estrosi, a confirmé dans un message sur X que sa ville avait été ciblée.
Les serveurs de la société OVH, hébergeant notamment les sites de Marseille, ont employé des mécanismes de protection pour contrecarrer l'accès aux sites, selon les déclarations officielles.
Nature des Attaques
Les attaques orchestrées par NoName sont de type "Déni de Service Distribué" (DDoS), une méthode qui consiste à inonder un site de requêtes automatiques, rendant difficile l'accès légitime par les utilisateurs. Ces attaques visent à créer un sentiment d'insécurité numérique mais ne cherchent pas à dérober des données personnelles.
Selon Benoît Grunemwald, un spécialiste en cybersécurité d'ESET, il s'agit principalement de propagande visant à perturber l'opinion publique et à donner une illusion de chaos numérique.
Enquête et Réactions
Le parquet de Paris a ouvert une enquête, confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), pour examiner les implications de ces cyberattaques. Les collectivités telles que Pau et Angers, ainsi que le département des Landes, n'ont pas signalé d'incidents malgré les revendications des hackers.
Conclusion
Les cyberattaques de NoName signalent une escalade dans les conflits numériques en lien avec les tensions géopolitiques actuelles. L'approche DDoS de ces hackers, bien que n'étant pas directement menaçante pour les données personnelles, perturbe le fonctionnement normal des services numériques essentiels de nombreuses collectivités françaises.
Comment l'information a été traitée ?
Les sources convergent sur la nature et l'objectif des cyberattaques revendiquées par le groupe NoName, soulignant leur méthode DDoS et l'intention propagandiste. Une petite divergence est notée quant à l'accessibilité des sites de certaines villes. Les acteurs clés comprennent le groupe NoName, les villes et départements ciblés, ainsi que la DGSI chargée de l'enquête. Les sources n'indiquent pas de désaccords fondamentaux sur les faits présentés.