Réduction Historique de la Banquise
En février 2025, la superficie combinée de la banquise autour des pôles nord et sud a atteint un nouveau minimum historique, selon l'observatoire européen Copernicus. Cette situation coïncide avec des températures hivernales dans l'hémisphère nord qui ont été parmi les plus élevées jamais enregistrées. Selon Samantha Burgess, du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF), ces tendances s'inscrivent dans une série de records de température des dernières années, principalement attribués au réchauffement climatique.
Un Arctique en Première Ligne
La fonte des glaces est encore plus conséquente dans la région arctique, où la glace fond naturellement durant l'été et se reforme l'hiver. Cependant, les données révèlent une diminution progressive de ces glaces. Le 7 février a vu une réduction record de la surface de glace cumulée autour des pôles. En Antarctique, bien que la surface de glace n'ait pas encore atteint un record absolu, elle est inférieure de 26 % par rapport à la moyenne saisonnière durant l'été austral.
Impacts Climatiques et Phénomènes Extrêmes
La Terre connaît sa troisième année consécutive de températures exceptionnellement élevées après que 2024 ait été enregistrée comme l'année la plus chaude, surpassant 2023. Les experts anticipaient un répit après la fin du cycle El Niño, mais les températures continuent de flirter avec des niveaux records. Février 2025 se présente comme le troisième mois de février le plus chaud jamais enregistré, étant supérieur de 1,5 °C aux niveaux préindustriels, un seuil prévu par l'accord de Paris.
Disparités Régionales
Les moyennes mondiales cachent toutefois des écarts importants. Certaines régions telles que l'Arctique, les Alpes, l'Himalaya, la Scandinavie, ainsi que des parties du Chili, de l'Argentine, du Mexique, de l'Inde et de la Floride, ont enregistré des températures anormalement élevées. À l'inverse, des vagues de froid ont été signalées dans l'ouest des États-Unis, l'Europe de l'Est, le Moyen-Orient, et l'Asie orientale.
Les Océans, Témoins du Réchauffement
Les températures de surface des océans également ont atteint des niveaux alarmants, même en hiver. Février 2025 a enregistré la deuxième température océanique moyenne la plus élevée à 20,88 °C. Les océans, essentiels dans la régulation globale du climat et absorbant plus de 90 % de l'excès de chaleur des gaz à effet de serre, sont de plus en plus concernés par ces changements extrêmes du climat.
Comment l'information a été traitée ?
Les sources convergent sur le constat d’une réduction historique de la banquise mondiale en février 2025, conséquence du réchauffement climatique persistant. Ils soulignent l'impact disproportionné dans l'Arctique et une troisième année consécutive de températures records sur Terre.
Tous les sources insistent sur les différences régionales de température, avec des épisodes de chaud anormalement élevé dans certaines régions et des vagues de froid dans d'autres.
Les mentions des conditions océaniques inhabituelles sont également une clé récurrente, notant une tendance à des températures exceptionnellement élevées à la surface des océans.
Les acteurs principalement mentionnés incluent le Centre Européen pour les Prévisions Météorologiques à Moyen Terme (ECMWF) et l'observatoire européen Copernicus, qui fournissent des données et analyses sur le climat.
Dans l'ensemble, les sources s'alignent sur l'idée que malgré quelques fluctuations espérées post-El Niño, les températures restent extraordinairement élevées, dépassant fréquemment les seuils établis par l'accord de Paris.