Introduction
Mgr Jean-Marc Aveline, récemment élu futur président de la Conférence des évêques de France (CEF), a exprimé la nécessité pour l'Église catholique de s'améliorer dans sa gestion des violences sexuelles, notamment au sein de l'enseignement catholique. Lors de l'assemblée plénière de la CEF, il a insisté sur l'importance d'une responsabilité commune entre l'Église et l'enseignement catholique dans ce domaine.
Engagement et Responsabilité
Mgr Aveline a souligné que la situation actuelle nécessite des améliorations tant de la part de l'enseignement catholique que de l'Église elle-même. Il a clarifié que cela ne relevait pas d'une reprise de contrôle de l'un sur l'autre, mais d'une responsabilité partagée. Il a appelé à une révision sérieuse des méthodes de travail entre l'Église et l'enseignement catholique pour mieux prévenir les violences sexuelles.
Colloque et Initiatives Futures
Ces déclarations ont été faites à l'issue d'un colloque de deux jours dédié à l'évaluation et à la planification de la lutte contre ces violences. Mgr Aveline a affirmé la volonté résolue de l'Église de poursuivre le travail engagé. Ceci est d'autant plus crucial alors que de nouvelles révélations sur des abus remontent, notamment autour de l'affaire de Notre-Dame-de-Bétharram.
Engagement Social de l'Église
Par ailleurs, Mgr Aveline a évoqué les défis sociaux auxquels l'Église entend contribuer, soulignant l'augmentation des personnes sans abri à Marseille et l'importance de l'implication de l'Église dans l'aide aux pauvres et aux migrants. De plus, il a mentionné un manque de formation des accompagnateurs de catéchumènes, malgré l'augmentation des baptêmes de jeunes, qu'il souhaite combler prochainement.
Conclusion
Dans l'ensemble, Mgr Aveline a réitéré l'engagement de l'Église à continuer d'améliorer sa réponse aux violences sexuelles tout en se concentrant sur ses missions sociales et éducatives.