Contexte
Donald Trump, ancien président des États-Unis, a récemment réaffirmé son intention d'augmenter les droits de douane sur les produits européens, sauf si l'Union européenne (UE) augmente ses achats de pétrole et de gaz américains. Cette déclaration a ravivé des tensions commerciales entre les États-Unis et l'Europe, similaires à celles observées lors de son premier mandat, où des droits de douane avaient été imposés sur l'acier et l'aluminium européens.
Position de l'UE
Le ministre français chargé du Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, a exprimé le besoin pour l'UE de se préparer à des "mesures de rétorsion" face aux potentielles hausses de droits de douane annoncées par Donald Trump. Il a affirmé que l'Europe ne doit pas se laisser faire tout en ajoutant que "les États-Unis resteront un pays allié".
Selon Laurent Saint-Martin, ces surtaxes seraient une mauvaise nouvelle pour l'économie américaine elle-même, car elles pourraient créer un effet inflationniste. Le commissaire européen à l'Économie, Valdis Dombrovskis, a également souligné que l'Union était prête à défendre ses intérêts économiques si nécessaire.
Stratégies envisagées
Les États membres de l'UE semblent divisés quant à la stratégie à adopter. Certains prônent une approche défensive qui consisterait à acheter davantage de produits américains, tels que le gaz naturel liquéfié ou des armes, pour éviter un conflit commercial. D'autres soutiennent une approche offensive avec l'adoption de mesures de rétorsion, similaires à celles employées auparavant, où l'UE avait imposé des surtaxes sur des produits américains tels que les motos Harley-Davidson et le Bourbon.
Implications mondiales
Il est à noter que l'Union européenne n'est pas la seule région menacée par de nouvelles mesures tarifaires américaines. Donald Trump a également annoncé son intention d'imposer des droits de douane de 25 % sur les produits canadiens et mexicains, prorogeant ainsi l'incertitude commerciale mondiale.
Conclusion
Cette situation souligne une fois de plus la complexité des relations commerciales transatlantiques et la nécessité pour les acteurs économiques de se préparer à un environnement de plus en plus protectionniste.