Contexte des manifestations
Le 1er février 2025, près de 25 000 personnes se sont rassemblées à Valence, en Espagne, pour protester contre la gestion des inondations meurtrières survenues le 29 octobre 2024. Ces inondations ont gravement touché le sud-est de l'Espagne, causant la mort de 232 personnes et laissant trois personnes portées disparues. Les manifestants ont dénoncé la gestion de cette catastrophe par les autorités espagnoles.
Motifs des protestations
Les protestataires imputent leur mécontentement à plusieurs aspects de la gestion de la crise. D'abord, ils reprochent à l'exécutif régional de ne pas avoir émis d'alertes suffisamment tôt concernant les précipitations torrentielles, malgré une alerte émise par l'agence météorologique nationale dès les premières heures de la journée.
Ensuite, ils critiquent la lenteur du déploiement des secours pendant et après la catastrophe. Les sinistrés pointent également la lenteur actuelle des aides prévues pour la reconstruction et le soutien post-catastrophe.
Réponse des autorités
En réaction aux manifestations, le gouvernement central a annoncé un plan d'aide de 16,6 milliards d'euros visant à soutenir les zones affectées, les victimes et les entreprises impactées par les inondations. Cependant, des tensions politiques sont visibles alors que Carlos Mazon, président de la région de Valence, et Pedro Sanchez, Premier ministre espagnol, se rejettent mutuellement la responsabilité d'une gestion maladroite de la crise.
Évolution des manifestations
La manifestation du 1er février est la quatrième depuis ces inondations. Les précédentes protestations ont réuni davantage de manifestants, avec 130 000 personnes présentes lors de la manifestation du 9 novembre, 100 000 le 30 novembre, et environ 80 000 le 29 décembre. Les chiffres montrent une participation décroissante au fil du temps.
Alberto Alonso, un électricien de 34 ans, a exprimé le désespoir de nombreux sinistrés qui ont perdu leurs proches et leurs maisons sans voir de solutions à court terme. Ce climat de colère et de frustration continue de mobiliser la population affectée par cette catastrophe.
