Contexte du Conflit
Gisèle Pelicot, reconnue pour son statut d’icône féministe suite au procès de l'affaire dite des "viols de Mazan", envisage de porter plainte contre le magazine "Paris Match". Le magazine a en effet publié dans son édition du jeudi 17 avril 2025, des photographies dites "volées", montrant Mme Pelicot en compagnie d’un homme présenté comme son nouveau partenaire.
Réaction Légale
L’avocat de Gisèle Pelicot, Me Antoine Camus, a annoncé l'intention de prendre des mesures judiciaires en dénonçant une atteinte à la vie privée de sa cliente. Il a exprimé le choc et la déception quant au manque de considération pour le message du respect du consentement et du libre arbitre, soulevé par Mme Pelicot à travers son combat juridique.
Passé Judiciaire et Reconnaissance Publique
Pendant une décennie, Gisèle Pelicot a subi de nombreux viols orchestrés par son ex-mari, Dominique Pelicot, aujourd'hui condamné. Au centre du procès, sa décision de refuser un huis clos a été perçue comme un acte courageux visant à déplacer la honte des victimes vers les agresseurs. Son combat lui a valu d'être classée parmi les "100 personnes les plus influentes de 2025" par Time Magazine.
Actes de Reconstruction
Actuellement, Gisèle Pelicot travaille sur un livre dans le but de contrôler et partager sa propre histoire. Malgré l'information suggérant qu'elle aurait signé un contrat pour une adaptation cinématographique sur HBO, Me Camus a réfuté cette allégation.
Réponse de Paris Match
Pour l'instant, Paris Match n’a pas fourni de commentaire à l'AFP sur cette affaire suite aux accusations portées contre eux par Gisèle Pelicot. Le magazine est critiqué pour un manque de respect envers l’intimité et le combat personnel et public de Mme Pelicot. Cette affaire soulève des discussions autour du consentement et du traitement médiatique des personnalités publiques ayant vécu des drames personnels.