Une nouvelle attaque mortelle
Le lundi 3 février, une jeune fille de 17 ans a été tuée par un requin alors qu'elle nageait au large de l'île de Bribie, près de Woorim Beach, à environ 50 km au nord de Brisbane, dans l'État de Queensland en Australie. Les secours, bien que promptement sur les lieux, n'ont pas pu sauver l'adolescente qui a succombé à ses blessures environ 15 minutes après l'attaque.
Contexte des attaques de requins
Cette tragique attaque porte à trois le nombre de décès causés par des attaques de requins en Australie au cours des cinq dernières semaines. Elle constitue la deuxième attaque de ce type depuis le début de l'année 2023. Les précédentes attaques mortelles incluent celle d'un surfeur de 28 ans le 2 janvier en Australie du Sud, et celle d'un pasteur de 40 ans au large de l'île de Humpy, sur la Grande Barrière de corail.
Historiquement, plus de 1 200 attaques de requins ont été documentées en Australie depuis 1791, avec plus de 250 résultant en décès. Les morsures les plus graves sont généralement attribuées à des espèces de requins comme le requin blanc, le requin taureau et le requin tigre.
Perception locale
Selon des témoins locaux, la présence de requins est un phénomène quotidien, notamment dans les zones de surf populaires comme Woorim Beach, bien que ces incidents soient rarement discutés publiquement. Cet aspect culturel montre une certaine acclimatation des résidents à la faune marine entourant les côtes australiennes.
Comment l'information a été traitée ?
Les trois sources convergent en rapportant l'attaque mortelle d'une jeune fille par un requin en Australie, soulignant la fréquence croissante de tels incidents dans le pays. Ils rapportent également le contexte des récentes attaques de requins et les données historiques concernant ces incidents en Australie, bien que les détails spécifiques de l'année des incidents précédents ne soient pas uniformes. Un point commun est la description de la perception locale où la présence de requins est évoquée comme une constante non dramatique par les habitants.