Contexte de l'affaire
Jonathann Daval, condamné à 25 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son épouse Alexia Fouillot en octobre 2017, fait à nouveau face à la justice en avril 2023, cette fois devant la chambre des appels correctionnels de Besançon pour une affaire de dénonciation calomnieuse. Il sera fixé sur son sort le 13 juin de la même année.
Les événements clés
Disparition et meurtre d'Alexia : Alexia Fouillot disparaît le 28 octobre 2017 à Gray-la-Ville, Haute-Saône. Son corps calciné est retrouvé le 30 octobre dans un bois. Jonathann Daval devient le principal suspect après avoir initialement prétendu que sa femme n'était pas revenue d'un jogging.
Arrestation et aveux : Le 30 janvier 2018, après plusieurs mois d'enquête, Jonathann Daval avoue pendant sa garde à vue qu'il est responsable de la mort de sa femme.
Procédure de dénonciation calomnieuse
Lors de l'enquête sur le meurtre d'Alexia, Jonathann Daval a accusé son beau-frère, Grégory Gay, de l'avoir tuée et a insinué un "pacte secret" avec les parents et la sœur de cette dernière pour dissimuler le crime. Daval a toutefois été relaxé en première instance de ces accusations de dénonciation calomnieuse par le tribunal correctionnel, qui a jugé que ses déclarations n'étaient pas spontanées.
Appel du jugement
Les proches de la victime ont fait appel de cette relaxe, exigeant des dommages et intérêts pour le préjudice moral subi. Grégory Gay réclame 30 000 euros, tandis que les parents et la sœur d’Alexia demandent 10 000 euros chacun.
L'affaire est réexaminée en appel en avril 2023. Selon l'avocat des parties civiles, ces accusations ont eu un impact médiatique négatif significatif sur la famille Fouillot. En défense, l'avocat de Jonathann Daval soutient que la responsabilité médiatique est partagée et que son client ne peut être tenu pour seul responsable de la médiatisation de l'affaire.
Conclusion
La cour d'appel de Besançon a réservé sa décision au 13 juin 2023 concernant la nécessité pour Jonathann Daval de verser ou non les dommages et intérêts réclamés par la famille Fouillot pour dénonciation calomnieuse.