Contexte et développement
En avril 2025, le président des États-Unis, Donald Trump, a pris une décision inattendue en suspendant partiellement les surtaxes imposées sur les produits européens. Ces taxes concernaient principalement l'acier, l'aluminium, et l'industrie automobile avec des taux respectifs de 25 % et pour d'autres produits, 10 %. La suspension partielle de ces droits pour une durée de 90 jours a été perçue comme une opportunité pour des négociations mais a également été qualifiée de « pause fragile » par Emmanuel Macron, le président français.
Réactions européennes
Dans une déclaration sur la plateforme X, Emmanuel Macron a mis en garde contre la fragilité de cette trêve dans la guerre commerciale transatlantique. Il a insisté sur le fait que l'Union européenne devait continuer de "mobiliser tous les leviers disponibles" pour contrer cette situation et rester vigilante face aux "flux de pays tiers", mettant en avant la menace potentielle de la Chine. Selon Macron, l'afflux de produits chinois à bas coût pourrait déséquilibrer le marché européen.
Objectifs de l’Union européenne
Le président français a rappelé que l'objectif principal de la Commission européenne était de négocier un retrait des tarifs jugés injustes et parvenir à un accord équilibré sans asymétrie. La période de suspension de 90 jours représente une phase d'incertitude pour les entreprises européennes et américaines.
Implications économiques
Macron a souligné l'importance économique de cette problématique, affirmant que la situation touche directement les "emplois et la vie" des territoires concernés par ces échanges commerciaux. François Bayrou, Premier ministre français, devait se rendre à la foire aux fromages et aux vins de Coulommiers pour témoigner du soutien du gouvernement aux filières qui pourraient être affectées par des modifications tarifaires éventuelles.