Contexte et objectifs de la réunion
Le 20 mars 2025, les chefs d'état-major d'une trentaine de pays se sont rencontrés à Londres pour discuter de plans visant à garantir la sécurité de l'Ukraine en cas de cessez-le-feu avec la Russie. Cette réunion s'inscrit dans le cadre d'un effort international pour former une "coalition de pays volontaires", sous l'impulsion du Premier ministre britannique Keir Starmer et du président français Emmanuel Macron, afin de mettre en place des garanties de sécurité pour l'Ukraine.
Les enjeux abordés
L'un des sujets centraux de cette réunion a été la préparation de la "phase opérationnelle" d'une force de maintien de la paix qui pourrait être déployée en Ukraine, à la condition qu'un cessez-le-feu soit déclaré. Cela intervient dans un contexte où la Russie a continué d'exprimer son opposition à toute aide militaire occidentale en Ukraine et à la présence de troupes étrangères dans le pays en cas de cessez-le-feu.
La position de la Russie
Le Kremlin, par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov, a critiqué vigoureusement ce qu'il qualifie de "plans de militarisation de l'Europe", signalant que l'Europe devenait un "parti de la guerre". En parallèle, un échange de drones a été rapporté entre la Russie et l'Ukraine dans la nuit précédant la réunion, ce qui a ajouté de l'urgence aux discussions.
Implication des États-Unis
Le président américain Donald Trump, qui a récemment engagé des discussions avec la Russie, a exprimé la volonté de voir les États-Unis jouer un rôle clé dans la protection des infrastructures essentielles de l'Ukraine, mentionnant la possibilité de prendre en charge les centrales électriques ukrainiennes pour assurer leur sécurisation. Ce plan a été discuté lors d'un appel téléphonique entre Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, décrit comme "positif" par ce dernier.
Conclusion et perspectives
La réunion de Londres marque une étape importante dans les efforts internationaux pour parvenir à une désescalade du conflit en Ukraine et pour envisager la mise en place d'un cadre de paix stable. Toutefois, les désaccords sur l'arrêt de l'aide militaire occidentale et la présence éventuelle de troupes étrangères restent des obstacles majeurs à la résolution du conflit.
Interventions en parallèle
Parallèlement à la réunion de Londres, un sommet de l'UE s'oriente également vers ces mêmes questions de sécurité et de défense, reflétant la portée et l'interconnexion des efforts européens pour gérer la crise ukrainienne.