Contexte de l'affaire
En janvier 2024 et 2025, la ville de Béziers, sous la direction du maire Robert Ménard, a lancé une campagne de sensibilisation sur le tri des déchets. Cette campagne a utilisé une affiche controversée qui a engendré des discussions vigoureuses. L'affiche présentait les dirigeants de la Corée du Nord, de la Russie et de l'Iran – respectivement Kim Jong Un, Vladimir Poutine et l'ayatollah Ali Khamenei – accompagnés du texte : "N'oubliez pas de trier les déchets". Les autorités iraniennes ont perçu cette campagne comme une insulte.
Réactions de l'Iran
Les autorités iraniennes, par l'intermédiaire de Majid Nili, directeur général pour l'Europe occidentale au ministère des Affaires étrangères, ont exprimé leur indignation envers cette initiative, qu'elles considèrent comme offensante pour les valeurs sacrées de leur pays. Elles ont sollicité une intervention des autorités françaises pour prévenir de telles occurrences à l'avenir.
Réponse de la mairie de Béziers
En réponse à ces critiques, Robert Ménard a justifié sa campagne comme un moyen humoristique destiné à attirer l'attention sur le problème sérieux du tri des déchets, en utilisant une approche provocatrice. Néanmoins, par précaution, Ménard a ordonné le retrait de ces affiches pour éviter d'exposer les citoyens à d'éventuels dangers.
Mesures prises
Les affiches ont été retirées le jeudi suivant le début de la polémique, selon divers rapports de presse. Ménard a également annoncé le lancement d'une nouvelle campagne ciblant l'habitat indigne, tout en soulignant l'importance de garantir la sécurité, notamment pour le personnel des transports en commun locaux.
Références historiques
Pour justifier sa prudence, Ménard a évoqué les conséquences dramatiques de la fatwa émise contre l'écrivain Salman Rushdie en 1989, exprimant clairement qu'il ne souhaitait pas soumettre la communauté à des menaces comparables.
Comment l'information a été traitée ?
Les articles ont discuté de la réaction de la ville de Béziers à la controverse entourant une campagne d'affichage, jugée insultante par l'Iran. Tandis que les sources s'accordent sur les faits essentiels – l'usage d'une affiche controversée, la réaction défavorable des autorités iraniennes et le retrait subséquent de l'affiche par la ville –, des différences existent dans la présentation : l'une insistant sur le retrait par "prudence", l'autre sur l'explication humoristique de Ménard. Toutes s'accordent sur son rôle de provocateur habituel, sans divergences notables sur le fond de l'affaire.