Contexte du rappel
Citroën et DS, sous la direction de leur groupe mère Stellantis, ont lancé un rappel massif concernant 236 900 véhicules, principalement des modèles C3 et DS3 immatriculés entre 2008 et 2013. Ce rappel s'applique principalement au nord de la France, au-delà d'une ligne imaginaire reliant Lyon à Clermont-Ferrand. Ces véhicules sont équipés d'airbags fabriqués par Takata, qui peuvent causer de graves blessures. Précédemment, des incidents ont déjà entraîné onze décès en Outre-mer et un décès en métropole.
Exploration des causes
Le problème majeur réside dans le nitrate d'ammonium utilisé pour gonfler l'airbag en cas d'accident. Ce composé chimique se dégrade dans des climats chauds et humides, surtout en Outre-mer, augmentant le risque d'accident. Un premier rappel avait été initié au sud de l'Europe et au Maghreb en 2024.
En janvier 2025, des tests sur un véhicule en Loire-Atlantique ont montré une dégradation similaire, justifiant l'extension de la campagne de rappel au reste de la France.
Organisation de la campagne de rappel
Citroën a constitué un réseau de réparations en mobilisant huit usines localisées à Rennes, Poissy, et Sochaux. Les propriétaires peuvent organiser un rendez-vous via le site Internet de Citroën pour une réparation gratuite et rapide de leur véhicule. Des efforts ont été mis en œuvre pour informer les propriétaires par des envois postaux et des affichages publicitaires.
Malgré ces efforts, toutes les parties concernées n'ont pas encore été informées. À la date de l'annonce, seulement 73 800 propriétaires avaient été contactés et 42 400 d'entre eux avaient pris rendez-vous pour les réparations.
Poursuite du rappel
Ce rappel s'inscrit dans le cadre du scandale des airbags Takata, entraînant des millions de rappels depuis 2014. Takata a fait faillite suite à ces scandales. On prévoit des rappels supplémentaires pour des véhicules immatriculés entre 2014 et 2019 en France et dans d'autres pays européens sans immobilisation requise.
Conséquences juridiques
En parallèle, plusieurs propriétaires ont entamé des poursuites judiciaires contre Stellantis pour "mise en danger de la vie d’autrui" et réclament des compensations financières pour les préjudices subis. Cet événement souligne les défis auxquels l'industrie automobile fait face concernant la gestion des rappels massifs et des risques des composants défectueux.
Comment l'information a été traitée ?
Les sources s'accordent sur la vaste campagne de rappel de Citroën et DS pour les modèles C3 et DS3 équipés d'airbags Takata défectueux. Les sources mentionnent de façon uniforme le nombre élevé de véhicules rappelés ainsi que les décès déjà survenus.
Un consensus existe sur les causes du rappel, à savoir la dégradation du nitrate d'ammonium utilisée dans ces airbags, et l'expansion requise du rappel en raison des nouvelles dégradations observées. Un élément diversifiant certaines sources est l'accent mis sur les conséquences juridiques et les responsabilités de Stellantis dans cette affaire, qui varient légèrement entre les sources.
La stratégie de gestion du rappel, y compris l'immobilisation des véhicules par précaution, la facilitation des réparations avec des usines mobilisées, et la logistique de communication avec les propriétaires, est relatée de manière similaire entre les sources, avec une attention commune portée à l'accessibilité des réparations pour les propriétaires affectés. Les divergences dans les sources se situent davantage autour du langage utilisé pour décrire la situation, plutôt que dans le contenu factuel.