Introduction
La prévention de l'obésité infantile à l'école est actuellement au centre des préoccupations des députés français Christophe Proença (PS) et Frédérique Meunier (LR). Dans le cadre d'une "mission flash" sur l'activité physique et sportive en milieu scolaire, ils ont proposé une série de mesures pour répondre au manque de données récentes et améliorer la santé des enfants en milieu scolaire.
Problématique de l'obésité infantile
Les députés sont surpris par l'absence de données nationales récentes sur l'obésité infantile. L'attente d'une étude nationale pour 2028 souligne l'urgence d'obtenir des informations plus actuelles pour mieux comprendre et combattre ce problème de santé.
Mesure-pesée en CE2
L'une des recommandations principales est l'instauration d'une "mesure-pesée" systématique de tous les élèves de CE2. Cette initiative vise à mieux "mesurer le surpoids et l'obésité" et à fournir des données précises pour une action plus ciblée. Cette mesure serait effectuée par un infirmier scolaire.
Accroissement de l'activité physique
Les députés soulignent la nécessité de respecter la réglementation existante de trois heures d'éducation physique et sportive (EPS) hebdomadaires à l'école primaire, qui est apparemment sous-appliquée. Ils proposent d'augmenter ce volume horaire à quatre heures en collège, confronté à des problèmes de dispenses médicales non justifiées.
Alertes et études globales
Parallèlement, une étude publiée dans la revue "The Lancet" met en garde contre une épidémie mondiale de surpoids et d'obésité susceptibles de se développer d'ici 2050 si aucune action préventive n'est prise. Elle spécifie l'énorme défi sanitaire que cela représente et recommande notamment l'intégration des infrastructures sportives adéquates dans les écoles.
Inégalités de santé
Les députés relèvent également des inégalités en termes de prévalence de l'obésité, touchant davantage les enfants des milieux moins favorisés par rapport aux enfants de cadres.
Conclusion
En conclusion, ces propositions soulignent l'urgence d'améliorer la collecte de données, tout en renforçant l'effort pédagogique concernant l'activité physique dans les établissements scolaires français. Cela afin de doter les écoles des moyens nécessaires pour lutter efficacement contre l'obésité infantile.
Perspectives d'avenir
Une meilleure application des 30 minutes d'activité physique quotidienne, en préparation pour les Jeux Olympiques de Paris, est à prévoir, avec un rapport gouvernemental à venir. Un bilan actuel indique que seulement 42 % des écoles appliquent cette pratique.
Ces mesures conjuguées sont vues comme des outils pertinents pour anticiper et réduire une potentielle crise de santé publique dans un avenir rapproché.