Reprises des hostilités dans la bande de Gaza
La bande de Gaza a été le théâtre de nouvelles tensions après une période de calme relatif. Selon des rapports de la Défense civile de Gaza, au moins 13 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes survenues dès la nuit de mardi à mercredi. Ces frappes ont également fait des dizaines de blessés, comprenant des femmes et des enfants.
Contexte et réactions
Ces attaques interviennent dans un contexte de tensions renouvelées entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré que ces frappes ne sont que le commencement de nouvelles actions militaires, soulignant que la pression militaire était nécessaire pour garantir la libération des otages détenus par le Hamas. Cette position a été réaffirmée lors d'une allocution télévisée.
En réponse à cette escalade, le Hamas a affirmé que la porte restait ouverte aux négociations, mais a insisté sur l’absence de besoin de nouveaux accords, évoquant le cessez-le-feu signé le 19 janvier passé.
Réactions internationales
Les dernières attaques israéliennes ont suscité une réaction internationale. Le ministère des Affaires étrangères allemand et la vice-présidente de la Commission européenne ont exprimé leur inquiétude face à l'intensification des violences. Israël a par ailleurs conseillé aux résidents de Gaza de se mettre à l'abri, ajoutant un sentiment d'urgence à la situation.
Développements politiques en Israël
Le gouvernement israélien a aussi vu le retour au poste de ministre de la Sécurité nationale d'Itamar Ben Gvir, politicien d'extrême droite, dont la démission précédente était motivée par son désaccord avec l'accord de trêve.
Bilan des frappes
Depuis la reprise des hostilités, la Défense civile à Gaza rapporte que plus de 470 personnes ont péri à la suite des frappes israéliennes. Un incident particulièrement marquant a été une frappe qui a causé la mort de 14 personnes d'une même famille à Beit Lahia.
Conclusion
Cette reprise des attaques israéliennes marque un retour à un conflit qui semblait s'être stabilisé sous la trêve de janvier. Les perspectives de nouvelles négociations restant floues, la situation sur le terrain demeure extrêmement volatile avec des implications humanitaires préoccupantes.