Contexte et déclaration de non-candidature
Le 11 avril 2025, Jean Castex, ancien Premier ministre et actuel PDG de la Régie autonome des transports parisiens (RATP), a annoncé lors d'un conseil d'administration qu'il ne se porterait pas candidat à la présidence de la Société Nationale des Chemins de fer Français (SNCF). Cette annonce fait suite à des rumeurs diffusées par différents médias indiquant son possible intérêt pour le poste, à l'approche du départ programmé de Jean-Pierre Farandou, actuel président de la SNCF, dû à la limite d'âge fixée à 68 ans. Jean Castex a précisé qu'il n'avait adressé aucune lettre de candidature à l'Élysée ni à d'autres autorités, et qu'il venait d'être reconduit pour cinq ans à la tête de la RATP.
Succession à la présidence de la SNCF
Le départ de Jean-Pierre Farandou, à la tête de la SNCF, a déclenché des spéculations quant à sa succession. Parmi les noms évoqués pour lui succéder figurent Xavier Piechaczyk, président de Réseau de Transport d'Électricité (RTE), et Marie-Ange Debon, actuelle présidente de Keolis, une filiale de la SNCF. Xavier Piechaczyk est mentionné comme étant soutenu par l'Élysée, bien que son éventuelle nomination rencontrerait une opposition significative de la Confédération Générale du Travail (CGT), la première organisation syndicale de la SNCF.
Contexte politique et hypothèses
Bien que Jean Castex ait fermement démenti toute intention de candidature, l'environnement politique demeure fluide. Les discussions et les oppositions internes complexifient le processus de nomination, laissant ouverte la possibilité que, malgré ses déclarations, Jean Castex puisse être sollicité par le pouvoir exécutif, comme cela avait été le cas lors de sa nomination en 2020 pour gérer le déconfinement suite à la crise du COVID-19. Sophie Binet, dirigeante de la CGT, aurait exprimé une préférence pour la nomination de Jean Castex, notant ses bonnes relations passées avec les syndicats lorsqu'il était Premier ministre.
Option écartée pour la gouvernance de la SNCF
Une solution alternative qui avait été envisagée était de dissocier les rôles de président et de directeur général de la SNCF, ce qui aurait permis à Jean-Pierre Farandou de conserver la présidence du groupe jusqu'à l'âge de 70 ans. Cette option a toutefois été abandonnée, laissant le champ libre à la nomination d'un nouveau président pour la SNCF.