Introduction
L'année 2024 a été marquée en France par des précipitations supérieures à la normale et un déficit d'ensoleillement, influençant notablement le marché de l'électroménager. Ces conditions climatiques ont stimulé les ventes de certains appareils tout en en pénalisant d'autres.
Croissance du petit électroménager
D'après une étude publiée par le groupement interprofessionnel des fabricants d'appareils et d'équipements ménagers (Gifam), avec le concours de NielsenIQ-GfK, le secteur du petit électroménager a franchi un niveau historique, atteignant 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2024. Les déshumidificateurs ont été particulièrement prisés, avec une hausse de 63% des ventes. En parallèle, les radiateurs mobiles ont vu leurs ventes augmenter de 13,5%. Le déficit d'ensoleillement a également entraîné une demande accrue pour les sèche-linges, dont les ventes ont progressé de 13,2%.
Innovations dans le secteur
Les innovations technologiques, notamment celles intégrées dans les sèche-linges à pompe à chaleur, ont joué un rôle crucial en améliorant l'efficacité énergétique des appareils. Par ailleurs, les friteuses sans huile ou "Air Fryer" ont continué leur expansion, doublant leurs ventes pour atteindre plus de 2,6 millions d'unités vendues.
Répercussions sur le gros électroménager
En revanche, la météo de 2024 a pénalisé les ventes de gros électroménager. Les réfrigérateurs, en lien direct avec les températures estivales, ont connu un recul des ventes de 7%. Globalement, ce segment a enregistré un déclin de 3,9%, en grande partie attribué à la crise de l'immobilier qui persiste, limitant les déménagements et les acquisitions de nouveaux biens nécessitant de l'équipement électroménager.
Conclusion
Le chiffre d'affaires global du marché de l'électroménager en France a atteint 9,6 milliards d'euros, soit une augmentation de 1% par rapport à l'année précédente. Le dynamisme du petit électroménager a compensé en partie la baisse du gros électroménager. Les projections pour 2025 indiquent un ralentissement de cette baisse, anticipant une reprise du marché immobilier selon NielsenIQ-GFK.
