Incident de fuite
Le réacteur EPR Olkiluoto 3 (OL3) en Finlande a subi une fuite de 100 m³ de liquide de refroidissement radioactif le 7 mars 2025. TVO, l'exploitant de la centrale, a signalé que cet incident était survenu lors de la maintenance annuelle pendant le remplissage de la piscine du réacteur. Le liquide de refroidissement a été contenu dans des salles fermées à l'environnement, se répandant également dans le système de drainage du sol de l'enceinte de confinement.
Absence de risque pour la sûreté
TVO a confirmé que l'incident n'a posé aucun risque pour le personnel, l'environnement ou la sûreté nucléaire. Les mesures de sécurité mises en place ont permis de minimiser l'impact de la fuite, définie comme faible en termes de radioprotection. Selon les déclarations, l'incident est attribué à une erreur humaine due à la mauvaise fermeture d'une trappe de la piscine.
Enquête en cours
Une enquête a été lancée par TVO pour déterminer la cause précise de l'incident. Un rapport détaillé est prévu pour être soumis à l'autorité de sûreté nucléaire finlandaise (STUK) avec des recommandations pour éviter que cet incident ne se reproduise à l'avenir. L'événement n'a pas perturbé le calendrier de maintenance, qui devrait se conclure comme prévu en mai.
Contexte et importance de OL3
OL3 est le réacteur nucléaire le plus puissant en service en Europe, fournissant 14 % de l'électricité de la Finlande. Sa construction a été marquée par de nombreux retards et surcoûts, contribuant au démantèlement industriel de son constructeur original, le groupe français Areva, rebaptisé depuis Orano.
Comment l'information a été traitée ?
Les sources convergent sur les détails de l'incident, précisant la date, le volume de la fuite, et l'absence de risque pour la sécurité et l'environnement. Elles notent également l'erreur humaine comme cause principale et toutes mentionnent la continuité du calendrier de maintenance. Les informations fournies sont cohérentes sur l'importance de l'incident, considéré comme faible.
Les seules divergences résident dans les dates de publication et les détails linguistiques mineurs, sans impact sur les faits rapportés. Les sources impliquent les mêmes acteurs principaux : TVO, l'exploitant du réacteur, et l'autorité de sûreté nucléaire finlandaise STUK.