Introduction
En 2025, le gouvernement français a décidé d'augmenter les tarifs hospitaliers de 0,5 % pour les hôpitaux du public et du privé, affichant ainsi une égalité de traitement entre ces deux secteurs. Cette décision a été prise dans un contexte où l'année précédente a vu une différenciation marquée entre les deux avec une hausse de 4,3 % pour le public contre seulement 0,3 % pour le privé, ce qui avait suscité des tensions importantes.
Réactions des Parties Prenantes
La Fédération de l'Hospitalisation Privée (FHP) a exprimé une profonde déception face à cette augmentation qu'elle juge insuffisante pour couvrir les coûts accrus, notamment avec une inflation prévue à 1,5 %. Selon une étude du cabinet Roland Berger, 45 % des établissements privés devraient être déficitaires en 2025, une augmentation par rapport aux 26 % de 2021.
Du côté des représentants des hôpitaux publics, la Fédération Hospitalière de France (FHF) se félicite du soutien gouvernemental, soulignant des revalorisations spécifiques pour certaines spécialités comme la réanimation adulte et pédiatrique, ainsi que la psychiatrie.
Engagements Financiers
Le gouvernement avait, en réponse à un mouvement de grève prévu l'année précédente, promis des soutiens financiers additionnels. En 2025, cela inclut une enveloppe de 80 millions d'euros pour le secteur privé afin de soutenir un accord social visant à revaloriser les salaires. Cependant, la FHP avait initialement requis 140 millions d'euros pour compléter ces initiatives.
Situation Financière Actuelle
Globalement, la situation financière des hôpitaux reste préoccupante. Les établissements publics devraient afficher un déficit de 3,5 milliards d'euros en 2024. Le secteur privé, quant à lui, continue de faire face à des difficultés financières, malgré les ajustements prévus, notamment la perte de certains avantages fiscaux comme le CICE.
Conclusion
Cette augmentation de 0,5 % vise à établir un équilibre entre les secteurs public et privé, mais ne semble pas être perçue comme suffisante par les acteurs du privé pour résoudre les défis financiers actuels du secteur, ni pour répondre aux attentes en matière de revalorisations salariales.