Contexte de l'Affaire
En avril 2025, Grégory Doucet, le maire écologiste de Lyon, a été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête pour détournement de fonds publics. L'affaire concerne les missions effectuées par des chargés de mission à la mairie de Lyon. L'enquête a été initiée à la suite d'un signalement de la Chambre régionale des comptes (CRC), relayée par l'opposition. Elle se concentre sur la légalité des postes de chargés de mission engagés par la mairie de Lyon.
Développements de l'Enquête
Le 9 avril 2025, Grégory Doucet a été interrogé pendant plusieurs heures par la police judiciaire. Son audition s'inscrit dans une procédure plus vaste, visant à déterminer si le dépassement du nombre réglementaire de collaborateurs politiques a pu constituer un détournement de fonds publics. En effet, depuis 2016, il est allégué que la ville aurait employé jusqu'à 24 chargés de mission en dehors du cadre autorisé, censé se limiter à 12.
La garde à vue de Grégory Doucet a été levée le même jour après une journée d'interrogatoire, mais les investigations se poursuivent sous l'autorité des juges d'instruction.
Acteurs Impliqués
L’enquête ne concerne pas uniquement Grégory Doucet. Georges Képénékian, ancien maire de Lyon, et plusieurs autres anciens responsables municipaux ont également été interrogés. Une perquisition à l'hôtel de ville de Lyon avait déjà été menée en mars 2024 dans le cadre de l'enquête.
Réactions Officielles
En réponse, le maire de Lyon a affirmé concourir pleinement avec les investigations judiciaires, soulignant que son rôle est de contribuer à la justice. La mairie défend que les agents concernés étaient employés au service de la collectivité et dans le respect de la légalité, malgré les conclusions de la CRC.
Suite aux conclusions de la CRC, 24 postes de chargés de mission ont été supprimés par la mairie, bien que celle-ci ait contesté les interprétations juridiques du rapport.
Cadre Réglementaire et Conséquences
Les lois françaises limitent le nombre de collaborateurs politiques que les mairies peuvent recruter. Le cadre législatif exige que ces postes soient limités, et leur non-respect peut entraîner des accusations de détournement de fonds. Le cas de Lyon met en lumière les défis de gestion administrative et juridique auxquels sont confrontées les grandes villes.
Cette enquête intervient à une période critique pour Grégory Doucet, à seulement un an des élections municipales de 2026, où il compte se représenter pour un second mandat.