Introduction
À l'approche des élections municipales de 2026 à Lyon, plusieurs figures politiques clés se positionnent pour défier le maire sortant Grégory Doucet. La course s'annonce tendue alors que différents candidats annoncent leur intention de briguer la mairie, chacun avec des visions et des critiques distinctes de l'administration actuelle.
Thierry Braillard : Une candidature centriste
Thierry Braillard, ancien adjoint aux sports de la ville et ex-député, a annoncé sa préparation active pour une candidature aux élections de 2026. Issu du Parti Radical de Gauche, et ancien membre de La République en Marche, Braillard souhaite incarner une alternative centriste à la gestion écologiste de Grégory Doucet. Il envisage de rassembler des forces allant des socialistes à certaines composantes de la société civile. Son objectif principal est de recentrer Lyon autour d'une coalition de gauche et de centre-gauche.
Nathalie Perrin-Gilbert : Une opposition à EELV
Ancienne adjointe à la Culture, Nathalie Perrin-Gilbert, qui avait été limogée par Doucet, annonce également sa candidature. Elle critique la gestion jugée clivante de l'actuel maire et se positionne comme une voix forte contre le parti Europe Écologie Les Verts (EELV), qu'elle accuse de polariser la société lyonnaise.
Pierre Oliver : L'offensive de la droite
Pierre Oliver, maire du 2e arrondissement de Lyon, membre des Républicains (LR), est pressenti pour officialiser sa candidature. Même si un sondage le crédite de seulement 11 % des intentions de vote, il propose d'ores et déjà une série de mesures focalisées sur la sécurité, incluant l'installation de 2 000 caméras et le recrutement de policiers municipaux. Oliver critique sévèrement le bilan des écologistes, notamment en matière de gestion économique et sécuritaire.
Contexte général et autres potentiels candidats
D'autres personnalités envisagent leur candidature ou sont déjà actives en discussions, telles que Jean-Michel Aulas, connue pour son implication dans le football, ainsi que Georges Képénékian, ancien maire, et divers membres de partis comme le Parti Socialiste (PS) ou La France Insoumise (LFI).
Conclusion
Ainsi, l'échéance de 2026 pour les municipales lyonnaises s'annonce disputée avec des figures politiques bien décidées à essayer de détrôner Grégory Doucet. Ces développements révèlent des lignes de fracture politique que chaque candidat tentera d'exploiter pour rassembler une majorité autour de son projet.