Contexte général
Le 13 mars, Dominique Besnehard, ancien agent des stars et créateur de la série "Dix pour cent", a été auditionné à l'Assemblée nationale par la commission d'enquête sur les violences sexuelles dans le cinéma. À cette occasion, il a exprimé des points de vue controversés sur le comportement de certaines actrices impliquées dans des accusations contre Harvey Weinstein et Gérard Depardieu.
Déclarations de Besnehard
Au cours de son audition, Dominique Besnehard a critiqué le comportement de certaines actrices qui ont accusé Harvey Weinstein et Gérard Depardieu, exprimant des opinions apparemment en désaccord avec le mouvement #MeToo. Il a notamment mis en doute les motivations des plaignantes, notamment en ce qui concerne Charlotte Arnould, qui accuse Gérard Depardieu de viol. Besnehard a souligné qu'il est inhabituel pour des cours de théâtre de se tenir au domicile d'un acteur, insinuant un manque de précaution de la part de la plaignante.
Sur Harvey Weinstein, Besnehard a évoqué des comportements d'actrices qu'il a qualifiés de "dépasser les bornes", mentionnant qu'elles se rendaient volontairement dans la chambre d'hôtel du producteur avec des motivations professionnelles présumées, ce qu'il dit avoir observé durant sa carrière.
Réactions au sein de la commission
L'audition a été marquée par un échange tendu entre Besnehard et Sandrine Rousseau, présidente de la commission d'enquête, lors duquel il a exprimé son mécontentement face aux reproches formulés et a défendu sa position. Sandrine Rousseau a réitéré l'importance du respect des droits des personnes et a critiqué l'ancienne complaisance possible dans l'industrie du cinéma.
Position de Besnehard sur le mouvement #MeToo
Malgré ses critiques à l'encontre de certaines actrices, Besnehard a salué le mouvement #MeToo pour avoir permis de rendre publics des abus passés selon ses termes, et pour encourager un changement positif dans le respect des limites personnelles dans l'industrie.
Conclusion
Dominique Besnehard a clôturé l'audition en écoutant Sandrine Rousseau l'exhorter à embrasser le changement nécessaire dans le cinéma pour aider à protéger les futurs talents de l'industrie. La commission d'enquête continuera ses travaux avant de rendre son rapport le mois prochain.