Introduction
Le président argentin Javier Milei se trouve au centre d'une controverse après avoir promu une cryptomonnaie nommée $LIBRA. Cet incident a suscité des allégations de fraude et a conduit à des demandes d'enquête approfondie.
Contexte de la promotion
Le 14 février, Javier Milei a publié un message sur le réseau social X, vantant un "projet privé" conçu pour "stimuler la croissance de l'économie argentine" en finançant les petites entreprises et les entrepreneurs argentins. Ce message comportait un lien vers un projet utilisant le slogan de Milei "Viva la libertad, carajo !". La cryptomonnaie $LIBRA, pilier de ce projet, n'est pas soutenue par de la monnaie réelle.
Réactions et critiques
Suite à la publication, la valeur de $LIBRA a subi une fluctuation significative, atteignant un pic avant de s'effondrer. Selon des publications financières, environ 80 % des actifs étaient détenus par un petit groupe d'initiés avant cette promotion. Des économistes et experts ont souligné que $LIBRA pourrait relever d'un schéma de Ponzi, globalement perçu comme une arnaque.
Conséquences politiques
En réponse à cette crise, la présidence a annoncé l'ouverture d'une enquête par le Bureau anti-corruption pour examiner une éventuelle mauvaise conduite au sein du gouvernement. L'opposition, notamment menée par l'ex-présidente Cristina Kirchner, a condamné Milei comme "crypto-arnaqueur". Le groupe parlementaire Union pour la Patrie envisage de proposer un procès politique contre Milei.
Enquête et perspectives futures
Les autorités considèrent la création d'une commission d'enquête pour clarifier les faits et établir les responsabilités. Des précédents incidents sont évoqués, particulièrement l'association de Milei avec une autre société de cryptomonnaie, CoinX, également controversée.
Conclusion
Cette affaire constitue une épreuve majeure pour le président Milei, mettant en lumière des enjeux politiques et éthiques significatifs. L'enquête en cours déterminera l'étendue et les responsabilités de cette potentielle fraude.