Contexte de l'enquête
Jean Castex, ancien Premier ministre de la France et actuel président de la RATP, a été placé en garde à vue le jeudi 13 février à Montpellier. Cette enquête concerne des accusations de détournement de fonds publics sans enrichissement personnel. Les faits remontent à l'époque où Castex était président de la communauté de communes de Conflent Canigo, dans les Pyrénées-Orientales. Il est important de préciser que Castex n’a pas été mis en examen.
Origine de l'enquête
L'enquête a été initiée à la suite d'un signalement de l'association anti-corruption Anticor en décembre 2023. Celle-ci s'intéresse à des financements accordés en 2017 et 2018 à Selecom, une entreprise spécialisée dans les équipements de couverture radio et téléphonique, basée à Prades, commune dirigée par Castex de 2008 à 2020.
Détails de l'enquête
Les enquêteurs examinent les conditions dans lesquelles des fonds publics ont été accordés à Selecom, à une période où l'entreprise était en difficulté financière. Il est signalé que ces fonds auraient pu faciliter indirectement la cession de l'entreprise à de nouveaux actionnaires. Le procureur de Perpignan a confirmé que la procédure est une enquête préliminaire pour faux, usage de faux, et détournements de fonds publics.
Résultats actuels et perspectives
Jean Castex a passé la journée en garde à vue, de 9 heures à 18h30, mais a ensuite été relâché sans qu’une mise en examen ne soit prononcée. Deux anciens vice-présidents de la communauté de communes et son directeur général des services ont aussi été interrogés. Les auditions se sont déroulées dans le cadre d'une tentative de soutien à une entreprise locale pour sauver des emplois, ce qui soulève la question de la légalité des montages financiers effectués.
Réactions
Dans un communiqué, Castex a assuré n'avoir aucun intérêt personnel dans cette affaire et se tenir serein à la disposition de la justice. L'enquête est toujours en cours et aucun jugement ou décision finale n’a encore été annoncé.
Comment l'information a été traitée ?
Les sources s'accordent sur le fait que l'enquête concerne des décisions prises par Jean Castex lorsqu'il était président de la communauté de communes de Conflent Canigo, relatives à un soutien financier à l'entreprise Selecom. Cependant, la mention précise du nom de l'entreprise et des détails des fonds engagés varient légèrement. Les diverses sources convergent sur l'absence d'enrichissement personnel de la part de Castex. L'implication de l'association Anticor comme initiateur de l’enquête est également soulignée dans toutes les sources. Les divergences mineures concernent essentiellement les détails relatifs à l'entreprise Selecom et les modalités exactes du montage financier impliqué.